La Côte d’Ivoire organise le secteur du transport

Dans son dernier rapport sur la situation économique de la Côte d’Ivoire, la Banque Mondiale épinglait le secteur du transport ivoirien, « mal organisé », marqué par « l’explosion des transports informels ». Le gouvernement semble avoir pris l’ampleur de la situation par la création d’un organe de régulation du secteur, ARTI. Quels sont les objectifs de cette institution ? Quelles en sont ses missions et les parties prenantes ?

C’est le mercredi 30 janvier 2019, que le gouvernement ivoirien a créé par décret, l’Autorité de régulation du transport intérieur, en abrégé ARTI. Cette institution étatique doit mettre de l’ordre dans le secteur du transport.

La mission principale assignée à cette institution est d’organiser et de réguler le transport urbain en Côte d’Ivoire. L’ARTI va assurer des missions « de veille, de conciliation et de sanction ». Elle fera des propositions en vue d’assainir le secteur du transport plongé dans l’anarchie.

Pour mener à bien cette mission, l’ARTI va travailler en collaboration avec les principaux acteurs du secteur. Elle mettra l’accent sur les syndicalistes, les « gnamgbros » qui font de l’extorsion (racket) sur les rues abidjanaises au vue et au su de tous.

Outre cette mission, l’ARTI va coordonner les actions de « développement des différents  modes de transports intérieurs », indique le ministre ivoirien de la communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, porte-parole du gouvernement.

Le transport urbain dans la capitale ivoirienne est dominé par les mini-cars communément appelé « gbaka » et les taxes communaux, nommé « wôrô-wôrô ».  

Par MARTIN KONE

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